Les diagnostics différentiels

Les diagnostics différentiels

Quels sont les diagnostics différentiels ? Lorsque l’atteinte bronchique est au premier plan, l’essentiel est de distinguer l’asthme allergique, c’est à dire d’origine immuno-allergique, de l’asthme « chimique » ou « pseudoasthme » lié à un bronchospasme d’origine inflammatoire neurogène périphérique, s’inscrivant dans un syndrome de type MCS. Un diagnostic différentiel de même type concerne les rhinites allergiques, qu’on doit distinguer des rhinites « chimiques », entrant dans le cadre du MCS. De même, doit-on différencier fondamentalement le MCS du syndrome d’intoxication chimique aiguë qui a pu en être la cause initiale.

Comme pour le SICEM, de très nombreux diagnostic différentiels sont posés, dépendants des symptômes observés : migraine allergique, accident vasculaire cérébral, troubles du rythme cardiaque liés à une cardiopathie organique, état de fatigue chronique lié à une pathologie virale ou non, rhumatisme arthrosique, dermatose, etc... sont autant de possibilités diagnostiques à éliminer.

C'est donc comme pour le SICEM par élimination qu'on procèdera, les critères diagnostics essentiels à retenir étant :

  1. La dépendance chronologique aux produits chimiques : autrement dit l'apparition des symptômes en cas d’exposition, et leur régression ou disparition en cas d’évitement.
  2. La complétude du tableau clinique telle que nous l'avons décrit.
  3. L'existence d'un déficit du flux vasculaire dans certaines régions du cerveau, en particulier dans les zones temporales à l'exploration cérébrale  par echodoppler.
  4. L'existence des anomalies biologiques précédemment évoquées.
  5. Et surtout l’absence d’autres pathologies pouvant rendre compte des symptômes observés.

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