Dans notre environnement artificialisé à l’extrême, se protéger contre la multitude de produits chimiques mis sur le marché est tout aussi difficile que de se protéger contre les CEM.
1. Sujets apparemment bien portants.
Même si on est apparemment bien portant, il convient de se protéger de toutes formes de pollution, et en particulier de la pollution chimique.
Les signes d’alerte sont ici la survenue d’une intolérance aux odeurs de certains produits chimiques tels que les produits chlorés (eau de javel), les parfums ou les produits de nettoyage.
Les femmes enceintes et les enfants sont par priorité à protéger en raison de l’extrême vulnérabilité du fœtus et de l’enfant à toutes formes de pollution. Il s’agit ici d’un impératif catégorique.
Au plan médical, l’Appel de Paris, aujourd’hui signé par la quasi-totalité des Conseils de l’Ordre des médecins des Etats membres de l’Union Européenne et par de très nombreux scientifiques internationaux a mis le grand public en garde contre les dangers de la pollution chimique en raison du risque de survenue de maladies ou d’affections sévères qui lui sont liées.
En pratique et de façon générale, on retiendra la nécessité de limiter dans la mesure du possible l’utilisation des produits artificiels tels que les parfums, y compris les parfums d’ambiance et les cosmétiques dont la mise sur le marché récente n’a pas permis d’établir leur sécurité sanitaire, les produits de nettoyage avec colorants etc..
Dans tous les cas on leur préférera des produits naturels. Il convient donc de lire les étiquettes.
De même au plan de l’habillage ou de la literie, on n’utilisera jamais de textiles artificiels directement au contact de la peau. On leur préférera le coton.
Le choix de l’emplacement de vie est essentiel. On le choisira par mesure de protection à distance (1) d’un aérodrome ; (2) d’une route à grande circulation ou (3) d’une station service ; (4) d’une ligne à haute tension ou (5) d’un mât comportant plusieurs antennes ; ou en zone agricole à distance de champs où il est pratiqué une agriculture intensive (pesticides).
En fait, en pratique cela est aujourd’hui devenu difficile, si ce n’est impossible. Et de plus, on n’habite pas toujours là où on voudrait que cela soit, pour de simples raisons financières.
Néanmoins, la marche-à-suivre précédente constitue une feuille de route qu’il convient de respecter au mieux des possibilités, dans le cadre d’une attitude de prévention et de précaution primaire.
2. Personnes électrosensibles.
Le risque ici et d’éviter ou tout au moins de retarder le plus possible l’évolution vers un véritable MCS. Les signes d’alertes sont là aussi la survenue d’une intolérance aux odeurs de certains produits artificiels. Les mesures précédentes devront donc être renforcées, dans la mesure du possible et concerner non seulement les champs électromagnétiques (voir précédemment) mais aussi les produits chimiques artificiels.
3. Personnes MCS.
Bien que cela soit difficile, utiliser des produits ménagers Bio ou sains, de même que manger Bio est certainement un gage de sécurité
Les malades atteints de MCS trouvent souvent empiriquement les moyens de se protéger, dans la mesure du possible. Nous relatons ici quelques recommandations utiles et de bon sens.
1. Choisir un lieu d’habitation tolérable, c'est-à-dire le plus naturel possible, autrement dit situé comme précédemment indiqué, à distance des routes à grande circulation, des aérodromes et zones de cultures intensives ; et comprenant un revêtement intérieur et des meubles sans peinture à l’huile, ni solvant organique, sans vernis, sans colle, en particulier sans formaldéhyde ni COV. On supprimera donc tout aggloméré, moquette et tissu artificiel.
2. Utiliser des produits de nettoyage 100% naturels. Le savon de Marseille et le vinaigre blanc sont généralement bien tolérés. Pour le linge, mieux vaut ne pas choisir des lessives du commerce traditionnel et s'orienter vers des produits bio ou naturels. Une PME française vient de lancer OSANIS, une gamme innovante de produits d'hygiène de la maison composée de 100% d'ingrédients d'origine naturelle et intégrant un désinfectant multi-surfaces, dont la technologie est brevetée. Ces produits OSANIS ont été testés par nos soins sur des personnes MCS et ils ont été très bien tolérés, vous pouvez donc vous orienter vers ces produits sans aucun risque.
3. Exclure les parfums artificiels et s’habiller en tissu naturel non synthétique. Le coton fait en général l’affaire.
4. Utiliser un masque protecteur couvrant le nez et la bouche. Celui-ci semble être utilisé avec succès pour les sujets atteints de MCS.
5. Utiliser une bouteille à oxygène, à chaque fois qu’existent les prémices d’un malaise. L’oxygène est indispensable pour le bon fonctionnement du cerveau et du cœur et combattre un éventuel bronchospasme. On utilisera une bouteille à oxygène portable, de faible contenance, c'est-à-dire de 1 à 2 litres maximum, ou si possible de plus faible contenance encore, qu’on peut mettre dans un sac à main.
Se renseigner par exemple auprès d’ « Oxygene Medicine Linde Healthcare »
6. De façon préventive, associer systématiquement à la protection contre les produits chimiques artificiels, celle contre les CEM. Et cela, car tout MCS peut évoluer vers une électrohypersensibilité.
7. Recourir le plus tôt possible à un traitement de fond de l’affection. Il est parfois conseillé aux malades atteints de MCS d’utiliser des traitements ou méthodes non allopathiques, l’argument étant qu’ils ne tolèreraient pas les médicaments de la pharmacopée médicale traditionnelle. Ceci est inexact. Dans notre expérience un nombre important de malades atteints de MCS ont vu leur état clinique s’améliorer nettement grâce aux traitements allopathiques que nous leur avions proposés et même pour quelques uns d’entre eux, leur affection totalement disparaître après plusieurs mois de traitement.
8. En cas d’intolérance alimentaire, outre le régime, prendre des médicaments sans excipients, autrement dit un traitement basé seulement sur les principes actifs qu’ils contiennent, dans le cadre de préparations galéniques.
9. En cas d’intolérance alimentaire recourir à un régime sans gluten et sans lactose même si celle-ci ne peut-être objectivée biologiquement car la mise à de tels régimes peut améliorer parfois considérablement la santé de tels malades.